Tokenisation des actions en 2025

La révolution silencieuse sous votre écran

Je me souviens encore de cette nuit à 3h du matin, fixant mon écran tandis que Bitcoin bondissait alors que New York ouvrait ses marchés. Ce décalage—entre le moment où on peut trader et celui où on est autorisé—disparaît enfin.

La tokenisation des actions n’est pas une mode : c’est un repositionnement structurel. En 2025, plus de 137 milliards de dollars d’actifs réels (RWA) sont déjà tokenisés—contre moins de 20 milliards en 2023. Oui, cela inclut les parts d’Apple, Microsoft ou même SpaceX.

Mais soyons clairs : ce n’est pas pour trader plus vite. C’est pour qui peut trader—et selon quelles règles.

De Wall Street à Web3 : les nouveaux gardiens

La finance traditionnelle disait : « Il faut 10 000 \( pour acheter une action ». Aujourd’hui ? Vous pouvez acheter un dixième d’une action Tesla pour 5 \).

Des plateformes comme Allo ou xStocks de Kraken rendent cela possible—conformes au cadre MiFID II européen et entièrement garanties par des réserves. Pas de magie. Juste des contrats intelligents assurant que chaque jeton correspond à une action réelle.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

• USDC domine avec 61 milliards de dollars en circulation dans plus de 100 pays.
• Le fonds BUIDL de BlackRock a atteint 500 millions $ en quatre mois—un jalon réglementaire pour la confiance institutionnelle.
• Bybit permet désormais l’accès aux équities mondiales en USDT—sans limite horaire ni géographique.

Mais voilà l’ironie : nous construisons des systèmes plus ouverts… tout en comptant sur des gardiens centralisés pour détenir les clés.

Le double hélice : innovation + régulation

En juin 2025, Hong Kong adopte son Ordonnance sur les stablecoins—the world’s first end-to-end regulatory framework for digital assets. Surveillance en temps réel ? Oui. Audits indépendants ? Oui. Et oui—des preuves de réserve validées toutes les heures sont exigées.

Parallèlement, la loi GENIUS aux États-Unis crée une licence fédérale pour les émetteurs de stablecoins—notre permettre leur existence mais exiger qu’elles démontrent leur soutien sécurisé.

Cela compte parce que la confiance ne se bâtit pas par le buzz—mais par un code et une loi qui travaillent ensemble.

Et pourtant… La volatilité reste élevée. Dogecoin a atteint +1516 % par jour (oui, vraiment). Quand la crypto réagit vite lors des chocs boursiers—and it does—the effet rebond touche aussi les actions traditionnelles. Pendant les pics pandémiques, la corrélation entre Bitcoin et le S&P 500 a augmenté de près de 16 points percentuels.

Alors posons-nous cette question : nos nouveaux systèmes sont-ils résilients—or simplement bruyants ?

Qui détient vraiment votre action ?

J’ai passé des années à analyser les données chain—not parce que j’aime les tableaux—but parce que je crois au droit à l’équité. The rêve était simple : démocratiser l’accès aux grandes entreprises sans intermédiaires qui siphonnent commissions ou retardent les règlements. The réalité ? Certaines plateformes ne garantissent toujours pas les droits du vote via la propriété du jeton—even though Coinbase négocie actuellement avec la SEC pour offrir un droit égal au vote aux détenteurs de jetons. Il y a du pouvoir à pouvoir voter sa part—but only if you can actually vote at all.

La vérité ? Nous ne remplaçons pas les anciens gardiens—we redefine who gets invited inside the gate.

La prochaine vague ne viendra pas d’une technologie plus flashy—but from clearer ownership models.

### Un appel à une conception éthique

En tant que personne ayant grandi entre la logique de Silicon Valley et la philosophie juive éthique—I believe technology should serve dignity.

La tokenisation offre bien plus qu’une liquidité ; elle offre une agence.

Mais si nous n’intégrons pas l’équité dans chaque couche—from custody protocols to governance rules—we risk building systems that scale inequality rather than dismantle it.

Nous ne digitalisons pas seulement des actions. Nous décidons quel monde financier nous voulons.